Un culte d’action de grâce a été célébré, dimanche 30 août 2020, en la cathédrale Protestante du Centenaire à l’initiative du ministère « Bénis la RDC ». Ce culte revêtait un caractère particulier par le fait qu’il s’agissait d’un mandataire d’entreprise qui se confiait lui-même et son entreprise totalement à l’Eternel Dieu Tout-Puissant dans l’exercice du mandat qui lui est désormais attribué. Pour être plus précis, ce geste était posé par le Directeur général de la Direction générale des Impôts –DGI-, Barnabé Muakadi Muamba qui est lui-même aussi un serviteur de Dieu. On a noté à cette occasion la présence de son adjoint André Ngoy Yav, aussi chrétien et membre de l’ECC et de André Nkoy Inziam, qui est aussi DGA.
Au cours de ce culte, le nouveau numéro un de la DGI a déclaré avoir confié à Dieu le contrôle et la Direction générale des Impôts -DGI- et de toutes les régies financières du pays, convaincu que Dieu est la clé de toute réussite. Poursuivant sa déclaration, il a ajouté sous les applaudissements de l’assistance : « Je dédie entre vos mains la DGI pour qu’elle devienne effectivement source de bénédiction pour l’ensemble de notre peuple, et qu’elle contribue effectivement au développement de la République démocratique du Congo. Car dans ta parole, il est ainsi écrit : c’est la bénédiction de l’Eternel qui enrichit et ne l’a fait suivre d’aucun chagrin (proverbes 10:22). Seigneur Jésus-Christ, bannis du cœur de tout gestionnaire des finances publiques la propension au vol, à la gabegie et à l’enrichissement illicite. Répands plutôt dans nos cœurs l’amour de la patrie et de notre peuple, afin de le servir avec un sens et une intégrité. Nous disons qui aime son pays, paie l’impôt. Que Dieu bénisse la République Démocratique du Congo, qu’Il bénisse aussi le Président de la République Démocratique du Congo, notre père spirituel et premier gestionnaire financier du pays. Qu’au travers de la Direction générale des Impôts, Dieu bénisse toutes les régies financières du pays ainsi que leurs personnels » a imploré Barnabé Muakadi sous une pluie d’applaudissements.
Le culte de la consécration avait débuté par la prière, laquelle était suivie du témoignage sur la vie du DG Barnabé Muakadi par bouche du pasteur Roger Dikwenda Muamba, aussi cadre à la Direction générale des Impôts. A l’entendre, Barnabé Muakadi Muamba est né dans une famille catholique.
Ancien séminariste et fervent fidèle du renouveau charismatique, il ne s’est jamais départi de son penchant religieux même après avoir quitté l’Eglise dans laquelle où il était né. Consacré pasteur en l’an 2000, l’actuel numéro un de la DGI est depuis 2017, pasteur responsable de l’Eglise « la Main de l’Éternel ».
Diplômé de l’Université pédagogique nationale –UPN-, Barnabé Muakadi Muamba ne cesse de concilier compétence et intégrité morale dans l’exercice de ses fonctions.
Après le Pasteur Dikwenda, vint le tour du pasteur John Mboko Dj’andima, aussi agent à la DGI qui a eu à préciser que l’élévation de Barnabé Muakadi Muamba revêtait un but sur le plan spirituel dans la mesure où la DGI est également un grand service mobilisateur des recettes de l’État. A son avis, « c’est la première fois que pareil événement est organisé au sein de cette entreprise. C’est là un signe que Barnabé Muakadi Muamba reconnaît que celui qui choisit et élève, c’est Dieu dans sa souveraineté ».
Se fondant sur les écritures bibliques, le prédicateur a évoqué le livre de Josué pour démontrer que la parole de Dieu doit occuper l’âme, la pensée et l’esprit dans tout ce qui doit être fait pour réussir sa mission.
La cérémonie de dédicace proprement dite a été conduite par le vice-président de l’Eglise du Christ au Congo –ECC-, Mgr Isidore Nyamuke et le révérend évêque Oscar Hosseya. Elle a été suivie du repenti de l’assistance au nom de tous les agents de la DGI, afin que Dieu puisse glorifier les esprits de tous les agents et cadres pour plus de production au sein de cette régie financière de l’Etat congolais.
Par la suite, le peuple congolais a été invité, par les intervenants qui se sont succédé à la chaire, à suivre le modèle du Christ qui avait payé ses impôts. En revanche, l’appel répété à l’égard des agents et cadres de la DGI était celui d’accepter de se suffire de leur rémunération comme Jésus Christ le recommande.
Le Tonnerre